Comment vivre Noël en famille ?

Certains vous diront qu’ils fêtent l’anniversaire de Jésus. Quelle belle expression, car fêter l’anniversaire d’une personne, c’est lui donner toute la place et rendre grâce pour ce qu’elle est devenue aujourd’hui, pour sa croissance et la joie de ce qu’elle est. Qu’en est-il du Christ dans le monde et en chacune de nos vies aujourd’hui ? Depuis 2000 ans, le Royaume de Dieu a grandi, les croyants sont plus nombreux, L’Évangile a ensemencé le monde…
Aménageons alors la maison et la crèche comme est aménagé l’espace pour recevoir quelqu’un,  qui vient nous visiter et que nous sommes heureux d’accueillir.
Rendre grâce ensemble
En famille, prenons le temps, en regardant notre année passée, de rendre grâce pour cette croissance individuelle, familiale et collective : les pardons possibles, les réconciliations accueillies, les peurs dépassées, les joies familiales, amicales… et tous les projets à venir ! Le Christ vient sans cesse  au milieu de nous !
Osons aussi nommer les peines et les pertes en les déposant dans les mains du Seigneur, lui qui vient pour consoler son peuple, les connaît et n’en oublie aucune.
Entrer ensemble dans le mystère de Noël
Noël n’est pas une fête individuelle, c’est toute l’Eglise qui à travers le monde accueille le Christ d’une même foi. Il n’y a plus de frontière, la liturgie nous invite à entrer dans ce grand Mystère de Dieu fait homme, sauveur de tout homme, à nous rende présents ensemble à cet événement unique !
Porter chacun en cette fête
Nous ne pouvons accueillir le Christ, sans porter en nous le souci des autres hommes. Pour cela chacun pourra trouver la façon de rendre présents les absents : des petits lumignons, des noms écrits autour de la crèche, des photos de ceux qui nous ont quittés, une carte du monde pour confier au Seigneur ceux qui ne le connaissent pas encore ou qui sont persécutés en son nom.
N’hésitons pas à avoir des attentions délicates envers les personnes de notre entourage qui connaissent des situations douloureuses : une carte, des petits gâteaux, un petit personnage fabriqué par les enfants offert pour la crèche…
Place à l’imagination !
Il ne suffit pas de réunir les conditions extérieures du bonheur pour être réellement heureux : la joie vraie, profonde, durable, naît de la relation : avec Dieu, avec les autres, avec soi-même.

Le temps de l'Avent

Avant Noël s’ouvre le temps de l’Avent, qui commence cette année le 2 décembre 2018. L’avent (avec un « e ») est certes un temps qui précède Noël. Mais d’où vient ce temps et quel est son but ?
Un temps où l’on prépare son cœur à fêter Noël
Le temps de l’Avent compte quatre dimanches avant Noël. Historiquement, on sait que l’avent avait surtout pour but de tourner notre prière et nos cœurs vers ce que l’on appelle les «fins dernières», autrement dit le retour du Christ, que tous les chrétiens attendent. Aujourd’hui encore, notre Avent honore donc ces deux aspects : méditer sur le retour du Christ (en gros, les 2 premières semaines) et ensuite la préparation de nos cœurs à célébrer Noël, du 16 au 24 décembre, et qui est une préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ et les divers événements : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste, etc.
Avec Saint Jean-Baptiste, attendre Noël
Saint Jean-Baptiste est un personnage clé de l’avent puisque c’est lui qui appelle sans cesse le peuple à se convertir pour accueillir le Messie de Dieu. En effet, le Messie de Dieu ne s’accueille que par un cœur ayant le désir de se convertir à sa parole. En quelque sorte, il incarne bien l’esprit de l’avent puisque c’est le prophète de l’attente par excellence : il prépare les chemins du Seigneur, il montre l’agneau de Dieu, le Christ, qui vient dans le monde.
Se préparer à recevoir Jésus avec la Vierge Marie
La Vierge Marie tient aussi une place toute particulière puisque son rôle et sa place dans l’accueil de Dieu au cœur de sa vie sont particulièrement offerts à notre prière. Qui d’autre mieux que Marie, dans l’attente de la naissance de son fils, peut montrer à l’Église, et donc à nous-mêmes, comment disposer nos cœurs à le recevoir ? Elle est la figure de l’attente et de la confiance en Dieu par excellence.
L’Avent, pour apprendre à préférer Jésus
Comme nos cœurs sont dans l’attente et appelés à se convertir pour mieux accueillir l’Enfant Jésus, quelques « signes » liturgiques vont signifier cela : en plus de la couleur violette que revêtent les prêtres par les ornements liturgiques, on ne chante plus le Gloria à la messe du dimanche. C’est le chant des anges la nuit de Noël : on le «réserve» donc pour cette fête, comme pour mieux le retrouver à Noël.
Le violet est aussi la couleur de la « pénitence » dans l’Église, un mot que l’on aime moins… Jean-Baptiste «proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés !» La conversion est toujours tournée vers une joie plus grande qu’est l’accueil de Dieu dans nos vies. C’est cela que nous célébrerons le 25 décembre et c’est pour cela que nous disposons nos cœurs à préférer Jésus à toute chose. Regardez Marie par exemple : elle avait un beau projet de mariage avec Joseph ! Ces deux personnages (comme tant d’autres saints d’ailleurs) avaient des projets, une vie bien réglée, une belle situation et pouvaient légitimement profiter de l’existence. Mais ils ont préféré Dieu à toute autre chose. C’est le témoignage que nous recevons pendant l’Avent.

Bientôt Noël

Le sens de Noël

Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, « naissance », « nativité ») célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.
Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire».
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait récemment le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».

A Noël, le Fils de Dieu se fait homme !

Dans l’étonnant déroulement de cet événement inouï – le Fils de Dieu s’est fait homme ! -, les Pères de l’Eglise ont vu bien des signes : d’abord parce que l’enfant de Bethléem est né pauvre parmi les pauvres qu’étaient les bergers.
Egalement parce qu’enfant, il est faible et sans défense. Jésus vient ainsi parmi les hommes en partageant en tout leur condition humaine, à l’exception du péché.

La Toussaint

La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique latine honore tous les saints, connus et inconnus.
La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. Elle précède d’un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre .
Les protestants ne pratiquent pas de culte des saints mais certaines églises luthériennes célèbrent néanmoins cette fête. Les Églises orthodoxes ainsi que les Églises catholiques orientales de rite byzantin continuent à célèbrer le dimanche de tous les Saints, le dimanche suivant la Pentecôte.


Bonne fête de la Toussaint !!!